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Jai Chuhan

April 27 — June 3 2024

Champ Lacombe presents an exhibition of new work by London based, Indian born, artist Jai Chuhan. 

Describing her practice Chuhan states; “My painterly process embodies an interplay of masses and lines, echoing the techniques of Auerbach and Kossoff, and the transformative essence of Giacometti’s sculptural method. In each iteration, my life converges with the canvas, blurring the boundaries between reality and imagination. Through the abstraction of marks and colors, I try to evoke unseen narratives, merging personal history with the transcultural currents of our time”

In this new series Chuhan continues her exploration of the act of painting itself, and her unrelenting commitment to that practice. Simultaneously the works are an unequivocal exploration of self, and of how to create a visual equivalence to ones emotions. These new works in particular embrace the poignancy of the direct self portrait. The self portrait as a method to locate oneself. Each figure can be seen as a manifestation, each an attempt to unpack the artist’s position in the world. Her work is both a refuge and a release. Tension and psychological twists are as evident as beauty and joy.

Expressionistic depictions of figures in abstracted architectures, Chuhan deftly navigates the canon of art history producing references that shift from Bonnard to Sickert, Bacon to Auerbach and across numerous other ‘masters' - all translated into her canvases with a confident musicality and cadence all her own. Her sensibility derived as much from the tradition of western painting as it is from South Asian culture: of particular importance being the influence of Indian musical and painting compositions known as ragas, that link colour, emotion and time.

The spaces depicted in these works equally form an important thread through the practice. Depicted are both intimate locations, and public spaces - in both she is navigating how to claim space. How to occupy. Chuhan has spoken candidly of experiences as an immigrant to the United Kingdom as a child, and having to adapt to cultural differences, where art then became a refuge in this process.

These sensitivities and considerations feed the humility and warmth of Chuhan’s works.

The works, whilst psychologically complex invite a proximity, a closer reading. Time dissolves and we, the viewers, are left enveloped in her poignant practice.

Chuhan’s paintings have been exhibited internationally throughout the course of her career, at locations including; Tate Liverpool; Barbican, London; Bluecoat, Liverpool; Ikon, Birmingham; Tramway, Glasgow; Arnolfini, Bristol; Commonwealth Institute, London; Horizon Gallery, London; Watermans Arts Centre, London and Pitzhanger, London. Solo exhibitions include Small Paintings, Qrystal Partners, London (2023); Paris Internationale with Champ Lacombe, Paris (2023); Remodel: Painting Studio, Asia Triennial, Manchester (2018); Decanting Desire, Liverpool Biennial (2014) and Jai Chuhan: Recent Paintings, Victoria Gallery & Museum, Liverpool (2013). Her work is currently on view as part of the Hayward Touring exhibition ‘Acts of Creation: On Art and Motherhood’, curated by Hettie Judah, at the Arnolfini in Bristol.

For further information and images please contact info@champlacombe.fr

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Champ Lacombe présente une exposition de nouvelles œuvres de Jai Chuhan, artiste née en Inde et basée à Londres.

Décrivant sa pratique, Chuhan déclare : « Mon processus pictural incarne un jeu de masses et de lignes, faisant écho aux techniques d’Auerbach et de Kossoff, ainsi qu’à l’essence transformatrice de la méthode sculpturale de Giacometti. À chaque itération, ma vie converge avec la toile, brouillant les frontières entre la réalité et l’imagination. Par l’abstraction des traits et des couleurs, j’essaie d’évoquer des récits invisibles, mêlant la mémoration de l’histoire personnelle avec l’évocation des courants transculturels de notre époque. »

Dans cette nouvelle série, Chuhan poursuit son exploration de l’acte de peindre lui-même et son engagement sans relâche envers cette pratique. Les tableaux de l’artiste correspondent d’une façon explicite à une exploration de soi, mais aussi à une recherche de création d’équivalences visuelles de ses émotions. Ces nouvelles œuvres, en particulier, embrassent le caractère poignant de l’autoportrait direct. L’autoportrait est ici une méthode pour se situer. Chaque figure peut être considérée comme une manifestation, comme une tentative de questionner la position de l’artiste dans le monde. Son travail est à la fois refuge et exutoire. Les tensions et les revirements psychologiques sont aussi évidents que la beauté et la joie.

En représentant de manière expressionniste des personnages dans des architectures abstraites, Chuhan navigue habilement dans les canons de l’histoire de l’art, produisant des références qui passent de Bonnard à Sickert, de Bacon à Auerbach et à de nombreux autres « maîtres », dont la réminiscence se traduit dans ses toiles avec une musicalité et une cadence confiantes qui lui sont propres. Sa sensibilité découle autant de la tradition de la peinture occidentale que de la culture sud-asiatique : l’influence des compositions musicales et picturales indiennes, connues sous le nom de ragas, liant la couleur, l’émotion et le temps, est particulièrement importante.

Les espaces représentés dans ces œuvres constituent également un fil conducteur important dans sa pratique. Il s’agit à la fois de lieux intimes et d’espaces publics - dans les deux cas, l’artiste cherche à savoir comment revendiquer l’espace, comment l’occuper. Chuhan a décrit avec franchise de son expérience d’immigrée au Royaume-Uni, lorsqu’elle était enfant, et de la nécessité de s’adapter aux différences culturelles, l’art devenant alors un refuge dans ce processus d’acclimatation.

Ces sensibilités et considérations alimentent l’humilité et la chaleur des œuvres de Jai Chuhan.

Les œuvres, bien que psychologiquement complexes, invitent à une proximité, à une lecture attentive et intime. Le temps se dissout et nous, spectateurs, sommes enveloppés dans sa pratique saisissante.

Les peintures de Chuhan ont été exposées internationalement tout au long de sa carrière, notamment à la Tate Liverpool, au Barbican de Londres, au Bluecoat de Liverpool, à l’Ikon de Birmingham, au Tramway de Glasgow, à l’Arnolfini de Bristol, au Commonwealth Institute de Londres, à l’Horizon Gallery de Londres, au Watermans Arts Centre de Londres et au Pitzhanger de Londres. Parmi les expositions individuelles, citons ‘Small Paintings’, Qrystal Partners, Londres (2023) ; Paris Internationale avec Champ Lacombe, Paris (2023) ; ‘Remodel : Painting Studio’, Asia Triennial, Manchester (2018) ; ‘Decanting Desire’, Liverpool Biennial (2014) et ‘Jai Chuhan : Recent Paintings’, Victoria Gallery & Museum, Liverpool (2013). Ses œuvres sont actuellement exposées dans le cadre de l’exposition itinérante Hayward ‘Acts of Creation : On Art and Motherhood’, organisée par Hettie Judah, à l’Arnolfini de Bristol.

Pour plus d'information ou d'images veuillez contacter info@champlacombe.fr

WorksExhibition
© Galerie Champ Lacombe 2024
The Mother, 2023 75 x 90 cm Oil on canvas
© Galerie Champ Lacombe 2024
Garden, 1985 120 x 150cm Oil on canvas
© Galerie Champ Lacombe 2024
Sleeping Figure, 2024 75 x 90 cm Oil on canvas
© Galerie Champ Lacombe 2024
Self Portrait - Railway Station, 2024 120 x 150 cm Oil on canvas
© Galerie Champ Lacombe 2024
Blue Room, 2023 50 x 30 cm Oil on canvas
© Galerie Champ Lacombe 2024
Figure and Window I, 2024 50 x 30cm Oil on canvas